John McLaughlin vous le dirait : si un jour Emily tutoie le sommet des charts, elle le devra à son seul talent. Ce à quoi Emily répliquerait certainement qu’elle doit aussi, beaucoup, ce succès à l’amitié et au soutien du guitariste anglais. Depuis qu’il l’a découverte sur une scène de la Côte d’Azur, le fondateur du Mahavishnu Orchestra ne tarit pas d’éloges pour celle qu’il considère déjà comme « une star ». « Elle a une voix hors du commun, superbe. Elle a tout ! Une beauté intérieure et extérieure. Elle peut tout chanter. »

Le compliment est immense au regard de la carrière du Britannique. Le talent, ça le connaît. Il en a revendre et l’a côtoyé plusieurs fois en studio comme en live. N’a-t-il pas joué en effet aux côtés de Bowie, des Rolling Stones, de Carlos Santana, Miles Davis ou encore Jeff Beck ? N’a-t-il pas brillé au firmament du jazz-rock, écrit quelques-unes des plus belles pages de la world music avec Mahavishnu Orchestra et Shakti, les deux groupes qu’il a fondé ? Plus qu’un musicien ; il est une légende !

Une influence positive

Sa relation avec Emily est d’autant plus belle, plus forte, plus sincère qu’elle ne se nourrit pas seulement de paroles : il y a les actes. Il n’a pas hésité par le passé à la propulser sur le devant de la scène, lui offrant de partager les spotlights d’un grand gala de charité monégasque. Mieux encore : il a tout fait pour qu’Emily traverse l’Atlantique pour rejoindre Narada Michael Walden, l’ancien batteur du Mahavishnu Orchestra qui a lâché ses fûts pour s’imposer comme l’un des grands producteurs américains. « John m’a ainsi ouvert de nouveaux horizons, confie Emily. C’est pour cela que pour moi, il est non seulement un ami mais aussi ma lumière. The Light est l’un des morceaux de mon futur album que j'ai dedié et écrit pour lui. »

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